Section 3 Sciences humaines


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Raconter l'histoire


Que ce soit dans les médias, à l’école, en littérature, au cinéma ou encore dans les jeux vidéo, les adolescents entendent partout parler d’histoire. Image du passé qui renvoie autant à une méthode qu’à une mise en récit, l’histoire est le premier rapport que les jeunes ont avec l’analyse des sources et la lecture d’ouvrages non fictionnels. Elle désigne à la fois le passé de l’humanité, son étude (la science historique) et sa fictionnalisation (le genre historique). Ces approches peuvent se mélanger, à l’image de l’histoire enseignée à l’école qui a longtemps pris, sous la forme du « roman national », une tonalité littéraire, celle d’un discours laudatif sur la France. De son côté, l’histoire fictionnelle, même quand il s’agit de littérature de l’imaginaire, trouve dans la recherche historique matière à créer des univers crédibles inspirés du passé.

Comment les jeunes appréhendent-ils l’histoire à travers leurs pratiques de lecture et d’écriture, et quel intérêt manifestent-ils à son égard ? Quelle place de l’enseignement historique dans la formation à l’esprit critique et à la citoyenneté ? Quel rôle des médiateurs, professeurs-documentalistes, bibliothécaires et professeurs d’histoire dans cet apprentissage ? Et quelles conséquences sur l’écriture de l’histoire d’une part, et de la fiction inspirée par l’histoire d’autre part ?

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Initiation aux études historiques


 

Consultez gratuitement le manuel Initiation aux études historiques, dirigé par Bénédicte Girault, Reine-Marie Bérard et Catherine Rideau-Kikuchi (Nouveau Monde Editions, 2020) ICI

Ce manuel offre un outil pédagogique innovant, inédit dans sa conception comme dans ses contenus. Fondé sur l’apprentissage des méthodes indispensables aux étudiants en histoire, il propose une approche décloisonnée et réflexive des quatre grandes périodes historiques afin de mettre en évidence la cohérence de la discipline dans ses approches les plus diverses et la variété des outils, des méthodes et des concepts qui permettent de la maîtriser. 

Rédigé par des enseignants-chercheurs rompus aux problématiques du premier cycle universitaire, cet ouvrage a été conçu en modules permettant de construire plusieurs parcours pédagogiques et thématiques, afin de favoriser l’échange entre les étudiants et les enseignants et de répondre à quatre exigences : 

  • favoriser l’apprentissage des modes de réflexion propres à l’historien,
  • familiariser l’étudiant à la maîtrise des sources primaires de l’historien
  • ouvrir l’étudiant aux disciplines qui environnent et nourrissent la science historique,
  • donner à l’étudiant les repères historiographiques

(https://www.nouveau-monde.net/catalogue/initiation-aux-etudes-historiques/)

Enseigner avec la bande dessinée


Rencontre ECHO (Librairie Mollat) avec Christian Grataloup autour de son livre "La géohistoire"


Géohistoire - Une autre histoire des humains sur la Terre - 1

Retrouvez la vidéo ICI.

Le monde vu de Chine : que nous disent les cartes ?


Projection cartographique officielle de la Chine - Hao Xiaoguang

Retrouvez ICI un podcast de France Culture avec Maxime Blondeau, enseignant à Sciences Po Paris, conférencier et entrepreneur.

On a parfois l'impression qu'elles sont immuables mais tous les pays du monde attachent une grande importance à l'utilisation des cartes géographiques pour affirmer, notamment, leur souveraineté territoriale. La Chine, plus que les autres encore prend cette histoire géographique très au sérieux et depuis 2013, une carte du monde très particulière, dessinée par le géographe Hao Xiaoguang est la seule à être officiellement utilisée. Marie Sorbier est allée demander à Maxime Blondeau de nous en dire plus sur le dessous des cartes.

Comment raconter l'Histoire de manière équitable ?


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Retrouvez ICI un Podcast de France Culture réunissant Romain Bertrand (Directeur de recherche au Centre de recherches internationales (CERI), spécialiste de l’histoire connectée) et David Van Reybrouck (Historien, archéologue et écrivain).

Actuel Moyen Âge


Un site Internet créé et alimenté par des médiévistes, qui ont pour projet collectif de diffuser la recherche en histoire médiévale.

C'est par ICI ! (et LA pour la page Facebook)

Didactica Historica


Didactica Historica paraît depuis 2015 en tant que revue annuelle des associations suisses de didactique de l’histoire. Chaque numéro propose un dossier « Histoire » qui réunit une sélection d’articles historiques autour d’une thématique actuelle de l’historiographie. Ses autres rubriques sont consacrées à la recherche en didactique de l’histoire, aux pratiques enseignantes, aux ressources pour l’enseignement et à des comptes-rendus d’ouvrages intéressants pour l’enseignement de l’histoire. Les contributions sont publiées dans l’une des langues nationales : allemand, français ou italien (exceptionnellement en anglais). Elles sont accompagnées d’un résumé en anglais.

La revue Didactica Historica suit le Gold Open Access. Tous les articles ont leur propre DOI. Dès la parution de la revue, tous les articles sont publiés en libre accès sur ce site Internet https://www.codhis-sdgd.ch/de/die-zeitschrift, sur le site de l’éditeur Alphil SA https://www.alphil.com/10-didactica-historica et sur la plateforme Libreo https://libreo.ch/de/zeitschriften/didactica-historica.

Les auteurs·trices conservent les droits sur leur publication. Ils·elles reçoivent un PDF de leur contribution lors de la parution du numéro.

Le présent site donne accès à tous les articles des précédents numéros de la revue, aux informations relatives à la soumission d’articles (appel, feuille de style, délai et procédure de publication), commandes et abonnements.

Le passé imposé, par Henry Laurens


Quelle est la généalogie du postcolonialisme? De quelle façon occidentalisme et orientalisme vont-ils de pair? Comment comprendre le passé? Qu'est-ce que le passé imposé? Henry Laurens analyse de quelle façon les historiens travaillent et font face à la demande sociale de "thérapies mémorielles".

Henry Laurens, titulaire de la chaire « Histoire contemporaine du monde arabe", a publié Le Passé imposé chez Fayard le 4 mai 2022. Dans cette actualité, nous vous proposons d'écouter les conférences, dont cet ouvrage est tiré. Cet ensemble de cours donnés fin 2021 s'inscrit dans le cadre de son enquête pluriannuelle, intitulée la "Crise d'Orient : l'échec du nationalisme arabe".  

Le spécialiste du monde arabe nous propose de nous arrêter dans l'atelier de l'historien afin de comprendre ses enjeux et ses concepts. Henry Laurens rappelait déjà en 2013 dans la revue Débat, l'opposition entre le rôle des historiens et la société, "le besoin de savoir ne doit pas se transformer en posture d’accusateur, voire en juge et en jury. Si, à la rigueur, on peut assimiler l’historien à un juge d’instruction qui instruit à charge et à décharge, il n’est pas là pour effectuer le reste de la procédure judiciaire". Dans la première partie de sa série, il souligne que "les historiens doivent reconnaître qu’ils ne sont pas les maîtres de la représentation du passé. Ils ne sont que les artisans du segment scientifique de la mémoire". 

Après avoir rappelé les bases de la connaissance historique, Henry Laurens pose la question des comparatismes et revient sur le développement de l'orientalisme et l'occidentalisme de l'époque moderne à la décolonisation. Avant d'ouvrir l'enquête sur ce qu'il appelle le "passé imposé", il revient sur les différentes formes de violences au XXème et au XXIème siècles. Il fait état d'un passage de la figure du combattant à celle de la victime, d'une culture de la guerre à une culture de la paix, tandis qu'il note que le djihadisme au XXIe siècle relève des deux cultures.

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